Bien que l’arthrose cervicale soit impossible à guérir, il existe des solutions pour la prévenir et soulager les symptômes afin de mieux vivre avec la maladie. Les laboratoires Monin Chanteaud vous disent comment.
L’arthrose cervicale, c’est quoi ?
Aussi appelée “cervicarthrose”, l’arthrose cervicale est une maladie qui affecte les articulations et dont l’évolution peut s’étendre sur plusieurs années. Elle se caractérise par une dégradation du cartilage des articulations intervertébrales situées au niveau du cou, ainsi que par une usure des disques intervertébraux. Elle peut également toucher les os localisés à proximité.
De base, l’arthrose peut concerner toutes les articulations, mais les vertèbres cervicales font partie des articulations les plus touchées par cette pathologie.
Le plus souvent, l’arthrose cervicale apparaît vers l’âge de 40 ans, mais les personnes de plus de 50 ans semblent les plus concernées par ce type de rhumatisme.
Les causes et symptômes de l’arthrose cervicale
Il faut savoir que dans 50 % des cas, la cervicarthrose n’est accompagnée d’aucun symptôme et pourrait passer inaperçue si elle n’était pas visible à la radiographie. Toutefois, lorsqu’elle se manifeste, les symptômes sont multiples :
- rigidité du cou,
- douleurs à la nuque,
- maux de tête,
- vertiges,
- fourmillements ou engourdissements irradiant vers les bras, les épaules et les omoplates provoqués par la compression d’un nerf.
En raison d’une pression exercée sur la moelle épinière, certains patients éprouvent des difficultés à marcher ou souffrent de paralysies légères. Heureusement, ce sont des cas isolés.
Aujourd’hui, il est encore difficile d’identifier l’origine de cette pathologie articulaire. Toutefois, l’usure du cartilage est souvent liée à une importante sollicitation du cou ou au vieillissement des articulations. L’hérédité est également un facteur fréquent. Par ailleurs, certaines professions nécessitant d’être immobile pendant de longues périodes, comme c’est le cas des policiers, des militaires ou encore des personnels de bureau, peuvent engendrer une dégradation prématurée du cartilage. Aussi, les personnes ayant été victimes du coup du lapin suite à un accident de voiture ou souffrant d’une malformation du rachis cervical risquent davantage de déclencher une arthrose cervicale.
Comment diagnostiquer l’arthrose cervicale ?
Il arrive que l’arthrose cervicale soit identifiée lors d’un examen visant d’autres pathologies. Néanmoins, pour diagnostiquer l’arthrose cervicale, le médecin ou le rhumatologue procède à un interrogatoire précis sur l’intensité et la fréquence des symptômes. Il poursuit par un examen clinique du cou, des membres supérieurs et de la colonne vertébrale afin de situer l’inflammation. Des examens d’imagerie médicale tels qu’une IRM, une radiographie ou un scanner peuvent également être prescrits pour confirmer le diagnostic et localiser précisément l’arthrose.
Comment soulager l’arthrose cervicale ?
Malheureusement, aucun traitement médicamenteux ou chirurgical ne guérit l’arthrose. Pour la simple et bonne raison qu’il est impossible de reformer le cartilage articulaire. En revanche, le patient peut tout à fait retarder l’évolution de cette maladie articulaire chronique et améliorer sa qualité de vie en soulageant les symptômes. Parmi les solutions possibles, la rééducation et l’exercice physique offrent de très bons résultats. En séance de kinésithérapie, les massages, les exercices d’étirement, d’assouplissement et de renforcement musculaire vont offrir :
- une meilleure mobilité du cou,
- une réduction de la cervicalgie (douleur au cou) et de la raideur,
- une diminution des spasmes cervicaux.
Aussi, le kinésithérapeute peut vous donner quelques conseils, de la posture à adopter au bureau en passant par les exercices à pratiquer chez vous, afin de ralentir la progression de la maladie et de mieux gérer vos symptômes au quotidien.
Sauf déficit moteur important ou complication grave de l’arthrose cervicale, aucune intervention chirurgicale n’est nécessaire. Le médecin peut toutefois compléter sa prescription par des antalgiques, des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou une crème anti-inflammatoire pour soulager la zone douloureuse.
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