Cette fois, le médecin est catégorique : « vous avez du cholestérol ». Comme un adulte sur cinq au cours de sa vie, votre analyse sanguine révèle un taux de cholestérol supérieur à 1,9 g/L. Contrairement au bon cholestérol qui joue un rôle essentiel pour l’organisme, un excès de mauvais cholestérol peut avoir des conséquences parfois dramatiques. Heureusement, une bonne prise en charge médicale et la mise en place de nouvelles habitudes permettent de lutter rapidement contre les excès de cholestérol. Pour y parvenir, les laboratoires Monin-Chanteaud vous livrent 4 conseils incontournables.
Le cholestérol, en bref
Avant toute chose, il est nécessaire de distinguer le bon du mauvais cholestérol pour comprendre le fonctionnement de notre organisme. Ces deux molécules se différencient par leur mode de transport dans le sang :
- les HDL-c transportent le « bon cholestérol » des cellules vers le foie et éliminent l’excédent de cholestérol dans les artères. Elles contiennent plus de protéines que de lipides (corps gras),
- les LDL-c transportent les molécules graisseuses du foie vers les autres cellules de l’organisme. Contenant plus de lipides que de protéines, elles provoquent des dépôts de cholestérol dans les artères.
Le bon cholestérol
Les lipoprotéines de basse densité (HDL) ont pour rôle de :
- protéger les cellules de notre corps et favoriser leur développement,
- améliorer la digestion,
- participer à la fabrication des hormones sexuelles,
- produire des vitamines D,
- permettre l’interaction entre deux cellules nerveuses.
Autrement dit, elles sont indispensables pour notre santé.
Le mauvais cholestérol
L’hypercholestérolémie, se traduisant par un excès de mauvais cholestérol dans le sang (lipoprotéines de haute densité), entraîne l’apparition de plaques d’athérosclérose. Avec le temps, ces dernières provoquent des maladies cardiovasculaires telles que l’infarctus du myocarde, l’angine de poitrine ou encore l’accident vasculaire cérébral (AVC).
Les causes d’un excès de cholestérol
Avoir trop de cholestérol dépend de 4 facteurs :
- l’alimentation : sans surprise, une alimentation trop riche en graisses saturées influence directement le taux de cholestérol,
- la génétique : des antécédents familiaux d’hypercholestérolémie favorisent parfois l’élévation du taux d’HDL pour plusieurs membres d’une même famille,
- la maladie : certaines pathologies du foie, de la thyroïde ou des reins peuvent être responsables d’un excédent de cholestérol,
- les médicaments : les anti-acnéiques, les diurétiques, la cortisone ou les contraceptifs oraux peuvent augmenter le taux de cholestérol dans le sang.
Lutter contre le cholestérol : 4 conseils incontournables
Désormais, vous êtes « presque » incollable sur le sujet du cholestérol. Maintenant, ce qui nous intéresse, c’est de prévenir ou de lutter contre le cholestérol. Alors, voici nos 4 conseils à adopter de toute urgence !
Manger moins de graisses saturées
Bien qu’il ait mauvaise presse, le gras est tout de même indispensable à notre vie. Nous avons besoin de lui pour réguler notre température, booster notre énergie, fabriquer des hormones ou encore nous approvisionner en vitamines A, D et E. Seulement, comme le dit très justement le dicton, il y a une limite à toute chose… à commencer par les graisses saturées.
Les gras saturés ou « mauvais gras » sont présents naturellement dans les aliments d’origine animale comme la viande grasse de bœuf, le fromage ou le beurre, ainsi que dans certaines huiles végétales comme l’huile de palme. Leur consommation excessive augmente considérablement le taux de cholestérol LDL.
Pour limiter les graisses saturées dans son alimentation, il est recommandé de limiter leur apport quotidien à 10 %. Pour cela, privilégiez :
- les viandes maigres et extra-maigres telles que la viande chevaline, la volaille (sans la peau) ou le lapin,
- les produits laitiers faibles en matières grasses (0 % à 1 % de M.G.),
- le poisson, par exemple le hareng, le thon ou le saumon,
- les noix,
- les graines,
- les huiles végétales de soja, de canola ou d’olive.
Et bien sûr, mangez des fruits, des légumes et des légumineuses à volonté !
Limiter sa consommation d’alcool
À la question, « est-ce que l’alcool favorise le mauvais cholestérol ? », la réponse est non. En revanche, il existe un effet indirect sur l’augmentation du taux de triglycérides et de cholestérol. Malgré l’absence de la molécule lipidique, le vin, la bière et les alcools forts sont tous riches en glucides. Une forte consommation représente un danger pour la santé cardiovasculaire. Alors, si alcool et cholestérol ne font pas bon ménage, consommez avec plaisir, mais surtout avec modération !
Pratiquer une activité physique régulière
Nombreuses sont les études à démontrer les bienfaits du sport dans la prévention du cholestérol. La pratique d’une activité physique régulière diminue le taux de triglycérides, le taux de cholestérol LDL et augmente le taux de cholestérol HDL. Pour l’anecdote, les sportifs réguliers présentent un taux de « bon cholestérol » 30 % supérieur (? ) aux sédentaires.
Quelle que soit la pratique choisie (course à pied, marche, natation, cyclisme, fitness…), des séances de 30 à 60 minutes, au minimum 5 fois par semaine, sont recommandées.
Opter pour des compléments alimentaires
Un bon régime alimentaire est parfois insuffisant pour réguler le taux de cholestérol dans le sang. Les compléments alimentaires, à base de levure rouge de riz, sont indiqués en prévention primaire et contribuent au maintien d’une cholestérolémie normale.
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